Des nonnes installées bien avant les édiles
Des hommes à leur tour pour les métiers du bourg
Artistes à leurs heures, artisans de toujours
On se souvient encore de leurs savoirs habiles
Les ombres du passé s’estompent ou se défilent
Le Faubourg renaît à ses anciens amours
Négoce et atelier sont ses plus beaux atours
Avec le bois hâlé depuis les ports des îles
Une chambre en secret surplombe le portique
Et l’horloge ternie fait un signe solaire
A qui lève les yeux vers les pierres antiques
Dans le vieil escalier on découvre ravi
Plus qu’un simple décor, des rampes reliquaires
Où les quatre saisons nous bercent d’infini
Le peuple de Paris, véritable trésor
Travailla, combattit, dit halte à la misère !
Oui, c’est bien ici la cour de l’étoile d’or
M.T. ©